giovedì 7 febbraio 2019
Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu?
La comédie de Philippe de Chauveron raconte l’histoire de la famille Verneuil dont les parents, un couple de "catholiques gaullistes", ont du mal à accepter leurs quatre gendres : un juif, un Arabe, un Chinois et un Noir, tous des Français. Pendant les réunions de famille, les préjugés touchant aux origines ou à la religion fusent.
Alors que certains critiques y voient une bonne manière de tordre le cou à toutes sortes d'idées reçues, d'autres imaginent que le film produit l'effet inverse. Alors, est-ce un bon remède au racisme ou un simple concentré de clichés ? Le film aborde la question de l'intégration sans aucun détour.
David Benichou, Ségolène Verneuil ou Tchao Ling sont les membres de cette "famille Benetton", comme l'appelle un des voisins des Verneuil. Aucun cliché raciste n’est oublié : "les Arabes sont des barbares", "les Chinois ne font aucun effort pour aller vers les autres", les Noirs sont des "machines" avec les filles.
Le message de ce film est clair : le racisme est une absurdité qui pousse par exemple Claude Verneuil à confondre couleur de peau et nationalité : "Pas un Français sur les trottoirs de Barbès", observe-t-il. Toutes les situations dans lesquelles se trouvent les personnages sont propices à des saillies racistes, au point que l’effet d’accumulation parvient à porter le message de tolérance évident du film. Et toutes les religions représentées dans le film, toutes les communautés, en prennent pour leur grade… y compris les catholiques que sont les Verneuil, méprisés par le père de la famille Koffi, débarquée de Côte d’Ivoire.
Les clichés perdent de leur poids, même si les bons sentiments permettent au film de terminer sur une image positive, celle de l’ouverture vers l’autre.
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