Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un dramaturge et comédien du dix-septième siècle. Il a été baptisé le 15 janvier 1622 à Paris. Fils d’une famille de marchands, il s’associe avec quelques camarades dont Madeleine Béjart qui comptera parmi les plus grandes vedettes de son temps, pour former la troupe de l’Illustre Théâtre.
Molière a parcouru le Royaume de France pendant douze ans avant de s’imposer à Paris. Remarqué par le Roi Louis XIV, il devient alors la coqueluche de la cour.
Molière a écrit une trentaine de comédies en vers ou en prose dont les plus jouées de nos jours sont :
- Les Précieuses ridicules (1659)
- L’École des femmes (1663)
- Dom Juan ou Le Festin de Pierre (1665)
- Le Misanthrope (1666)
- Le Médecin Malgré lui (1666)
- L’Avare (1668)
- Tartuffe ou l’Imposteur (1669)
- Le Bourgeois gentilhomme (1670)
- Les Fourberies de Scapin (1671)
- Le Malade imaginaire (1673)
Dans ses pièces, Molière se moque du comportements des gens de son époque : paysans et marquis, valet et bourgeois… Et certains de ses personnages sont des archétypes dont les noms sont devenus des noms communs : Harpagon, Tartuffe et Dom Juan par exemple.
Harpagon : Un harpagon désigne aujourd’hui une personne avare manquant de coeur. Le personnage d’Harpagon apparaît dans l’Avare, une pièce de 1668. Dans cette pièce, Harpagon est un père égoïste obsédé par son argent.
Tartuffe : Un tartuffe est un imposteur cherchant à profiter d’une situation. Le personnage apparaît dans la pièce Tartuffe ou l’Imposteur ( 1669 ). Tartuffe y est un faux dévot imposant sa morale aux autres.
Dom Juan : un don juan désigne aujourd’hui un séducteur accumulant les conquêtes. Le personnage apparaît dans la pièce « Dom Juan ou Le Festin de Pierre » dans laquelle Dom Juan accumule les conquêtes ce qui le conduira à sa perte.
Molière meurt à l’âge de 51 ans, le 17 février 1673, quelques heures après avoir interprété le rôle du Malade imaginaire.
Toujours jouées en France comme à l’étranger, ses pièces ont souvent été adaptées à la télévision, au cinéma ou bien en bande dessinée.
Son oeuvre est un des piliers de la littérature française : Le Tartuffe, Le Malade imaginaire, Les Fourberies de Scapin, L’Avare sont des incontournables de la comédie. À l’instar de « la langue de Goethe » pour l’allemand, « la langue de Shakespeare » pour l’anglais, la langue française est souvent désignée par la périphrase « la langue de Molière ». Son nom est également associé à la Comédie française surnommée pour toujours « la maison de Molière ».